domingo, 25 de setembro de 2011

...catalunha se despide de las corridas de toros...

...esta férrea e cruel tortura, que condena uma espécie ao peso absurdo de uma sobrevivência, desenlaçada no cravar da farpa, deveria merecer não uma mera medida, mas uma condenação tácita e exigência de que este “espectáculo” seja totalmente banido de toda a face da terra. Até já existem touros mecânicos em que a cobardia e o sadismo podem ser esquentados. Mas quando está em jogo a caça ao voto, há que ser mais comedido e ficar nas meias tintas que apascentam toda a consciência cúmplice...
...em portugal, as  putas da oposição de esquerda pensam assim: 
...proibir é medida impopular pode fazer perigar o voto... como se chama a quem se anda a vender pelos voto? PUTAS !!! ... e puta que os pariu...
ana monteiro

sexta-feira, 2 de setembro de 2011

...Melville, à l'abordage !...

Les personnages conceptuels créés par l'écrivain américain Herman Melville, né et mort à New York (1819-1891), ont toujours fasciné les philosophes. Son scribe, Bartleby, est devenu, à partir de la puissance d'une formule, le symbole philosophique du refus : « I would prefer not to », « Je préfèrerais ne pas », répète-t-il à l'envi chaque fois qu'on lui demande quelque chose. Sa résistance passive a suscité une cascade de commentaires, de Maurice Blanchot à Gilles Deleuze, en passant par Jacques Derrida ou encore Jacques Rancière. Dans L'Effet Bartleby. Philosophes lecteurs, Gisèle Berkman expose leurs thèses avec méthode, mettant ainsi au jour une certaine constellation de la modernité philosophique française, « pour laquelle la littérature a pu constituer une forme d'épreuve du dehors ».
À en croire le philosophe Olivier Rey, cette épreuve est toujours d'actualité, à la seule différence près que ce n'est pas Bartleby qui l'intéresse, mais Billy Budd. Ce héros, associé, lui, à la question du mal, obséda Melville durant les dernières années de sa vie. Mais aussi Hannah Arendt, qui en fit une lecture politique. Qui est-il ? Un jeune matelot, parfois surnommé Bébé Budd, enrôlé en 1797 comme gabier de misaine à bord du Bellipotent, un navire de guerre britannique. Son innocente beauté n'empêche pas le mal de s'abattre sur lui ; une « vertu se dégageait de lui, qui adoucissait les plus aigres », promettait pourtant le romancier au début de sa longue nouvelle… Laquelle progresse inexorablement vers la mise à mort du Beau Marin, accusé mensongèrement de mutinerie par son semblable, son supérieur, le capitaine d'armes Claggart, qui le hait et veut lui faire la peau. Traquant dans Le Testament de Melville. Penser le bien et le mal avec Billy Budd, le « phénomène moral » qui traverse le roman, cette intenable contradiction entre la « loi du coeur » et l'« ordre social », Olivier Rey en résume ainsi les enjeux : « Accepter le monde, malgré le mal, ou lui résister, à cause du mal ? » L'auteur n'élude pas pour autant la dimension esthétique de l'oeuvre, rappelant au contraire que la beauté de Billy Budd, trop souvent réduite à « la simple extériorisation de qualités morales », doit impérativement garder son mystère. La tendance s'affirme très nettement : « La Melvillie est plus que jamais une contrée à visiter. »
Juliette Cerf aqui